Signification, interprétation des pleurs

Le plus souvent et dès les premiers instants de sa vie, le nouveau-né pleure… un premier cri qui vient alors soulager les parents annonçant la bonne santé de leur petite progéniture.
D’autres pleurs suivront et viendront rythmer la nouvelle vie des parents.

Les pleurs du nourrisson : un moyen de communication

Il faut bien distinguer les pleurs d’un nourrisson des pleurs d’un bébé de quelques mois ; leur signification n’est pas la même.
Un nourrisson pleure en moyenne deux heures par jour au cours de ses quinze premiers jours. Une durée qui va augmenter jusqu’à ses deux mois pour diminuer ensuite.
Ce phénomène fréquent et répétitif sur la journée est tout à fait normal.
C’est pour le tout jeune bébé un mode de communication avec son entourage, un moyen de dire que quelque chose ne va pas.

Pour quelle raison un nouveau-né peut-il pleurer ?

Le nourrisson peut pleurer parce qu’il a faim, parce que sa couche est sale, parce qu’il a trop chaud ou froid, parce qu’il y a trop de bruit et qu’il a besoin de calme, parce qu’il a mal (coliques ou autres maux) ou encore tout simplement parce qu’il a besoin d’être cajolé, rassuré…

L’état d’âme de son entourage peut également être la cause du mal être donc des pleurs du nouveau-né. En effet, un excès de nervosité, d’anxiété de la maman notamment peut être ressenti par le bébé.
Un décodage parfois laborieux les premiers jours… mais très vite les parents ou l’entourage apprennent à comprendre le message transmis par les pleurs de leur bébé et une bonne communication s’établit.

La bonne compréhension des besoins et des désirs du nourrisson est importante pour la mise en place d’un rapport de confiance entre lui et ses parents. Et on sait qu’un bébé qui se sent entouré et choyé pourra se construire, prendre confiance en lui-même et s’épanouir.

Il faut toutefois veiller à ne pas trop anticiper les demandes du bébé, c’est-à-dire agir avant qu’il n’en ait fait la demande par les pleurs… et ce pour ne pas empêcher au nourrisson de développer sa capacité à communiquer avec l’extérieur.
Mais il n’est pas toujours aisé de comprendre les pleurs du bébé, de savoir ce qu’il veut…

Comment interpréter les pleurs de bébé ?

La plus grande attention est requise pour une interprétation juste des pleurs d’un bébé.
Comme tous les moyens de communication, les pleurs sont faits de sons, d’expressions diverses qui ont une signification précise. Mais il n’existe pas de règle absolue pour l’interprétation des pleurs d’un bébé…

Chaque enfant a son propre mode d’expression et ce n’est qu’avec le temps que les parents parviendront à décrypter les différents pleurs de bébé et à comprendre ce qu’il veut.
De manière très schématique, les pleurs du nourrisson peuvent être interprétés ainsi :

  • les pleurs de la faim, qui commencent généralement par de petits gémissements au réveil du nourrisson et augmentent peu à peu d’intensité ;
  • les pleurs de douleur, qui sont intenses et forts dès les premiers cris avec parfois des phases d’apaisement et de reprise.
  • Les pleurs de colère dont l’intensité est généralement constante.

Que faire lorsque bébé pleure ?

Bien que cela ne soit pas toujours facile, il peut être judicieux de ne pas intervenir immédiatement lorsqu’un nouveau-né pleure (en lui mettant par exemple systématiquement la tétine !) afin de pouvoir comprendre les raisons de ses pleurs, de les analyser pour pouvoir y répondre au mieux.

De toute évidence, si votre bébé pleure parce qu’il a faim…. donnez-lui le sein ou le biberon !
Il ne faut toutefois pas interpréter chaque pleur de votre bébé par des pleurs dus à la faim même si le fait de lui donner à manger le calme. Le simple fait de téter le rassure et le calme mais vous ne devez pas pour autant le suralimenter !

Les coliques sont fréquentes chez les nourrissons et jusqu’à l’âge de 3 ou 4 mois. Douloureuses les coliques s’accompagnent de pleurs qui souvent ne cesseront pas même en prenant le bébé dans les bras.
Les pleurs s’accompagnent alors de mouvements brusques des jambes du bébé (qui les remonte sur son ventre), de tortillements de son corps. Pour le soulager, prenez-le sur vous et massez lui délicatement le ventre.

Patience, les coliques du nourrisson disparaissent généralement vers les 3 mois de l’enfant.
Si les pleurs de votre bébé vous inquiètent, si vous ne parvenez pas à le calmer ou tout simplement si vous avez besoin de conseils, n’hésitez pas à vous adresser à des professionnels (pédiatre, puéricultrice dans les PMI…) qui sauront vous écouter et vous conseiller.
Une aide extérieure peut aider à passer des caps difficiles d’un retour à la maison avec un nourrisson et vous permettra d’appréhender en toute sérénité les mois à venir en accord avec votre enfant et avec vous-même.