Enlever les couches de bébé une étape importante

Le passage sur le pot est véritablement une grande étape dans la vie de l’enfant, pour lui mais aussi pour ses parents ! Acquisition d’une plus grande autonomie, économie dans le budget sont autant de facteurs auxquels les parents sont attachés.

A quel âge peut-on enlever les couches de bébé ?

Difficile de fixer un âge précis dans la mesure où le contrôle des sphincters (muscles) par l’enfant correspond à une maturité physique liée au développement musculaire. Ainsi, on peut constater que lorsque l’enfant est capable de monter des escaliers seul, l’apprentissage de la propreté peut commencer… mais ce n’est là qu’une indication qui varie indéniablement d’un enfant à l’autre.
A titre indicatif, l’âge de deux ans peut être un point de départ pour les enfants les plus précoces dans ce domaine.
Être propre la journée (et non pas pendant la sieste ou la nuit) pour un enfant est souvent la condition obligatoire pour obtenir son ticket d’entrée à l’école maternelle… une angoisse qui touche bon nombre de parents les mois d’été qui précèdent la rentrée scolaire.
A ce titre, et pour rassurer les parents qui à la fin du mois d’août constatent encore avec un profond désespoir que leur enfant ne sera pas vraiment propre pour la rentrée des classes, il faut souligner que l’imitation des autres enfants suffit souvent à passer le cap.

Quelques conseils pratiques pour faciliter l’apprentissage de la propreté de bébé

Un enfant qui se rend compte qu’il vient de faire pipi dans sa couche est un premier signe qui peut vous inciter à proposer le pot à l’enfant.
Attention toutefois à ne pas être trop presser au risque de perturber l’enfant et de créer un blocage. Le fait d’aller sur le pot ne doit pas être une contrainte pour bébé, mais au contraire un plaisir, un sentiment de devenir « grand » et la séance « pipi au pot » ne doit pas s’éterniser.
Patience et calme sont donc de rigueur.

Pour les premières mises sur le pot, optez pour des couches culottes qui peuvent s’enfiler et se baisser comme de véritables culottes. Bébé voit ainsi qu’il a grandi, qu’il ne met plus de simples couches mais déjà des culottes.
Pour le début de l’apprentissage, il est préférable d’utiliser un pot plutôt qu’un réducteur à poser sur la cuvette des toilettes. Le pot permet en effet à l’enfant de voir ce qu’il a fait (ou pas !) et est à sa taille, confortable, il peut s’asseoir ou se lever seul. La cuvette des toilettes peut par ailleurs être source d’angoisse pour l’enfant avec la peur de tomber dedans.
Préférez les habits pratiques à enlever pour pouvoir rapidement mettre bébé sur le pot dès qu’il le demande.
Il est important, notamment pour les premiers jours, de proposer très souvent le pot à l’enfant, environ toutes les heures jusqu’à ce qu’il sente lui-même l’envie d’y aller. Si votre enfant est gardé par une assistante maternelle ou en crèche, essayez d’adopter le même rythme, concertez-vous avec le personnel de la crèche ou avec la nounou.
Les enfants ont souvent un petit coin préféré pour s’installer avec leur pot (qui ne sont pas forcément les toilettes ou la salle de bains). Installez votre enfant toujours au même endroit afin qu’il prenne ses repères. Vous pouvez également lui donner un livre, un petit jouet.

Chaque pipi au pot doit être largement félicité afin d’encourager l’enfant qui est généralement très fier de lui !

Une fois les premiers pas franchis vers l’apprentissage de la propreté, il est important de ne pas retourner en arrière et remettre une couche à l’enfant même si les accidents sont à prévoir.
Pour les trajets en auto, il peut être judicieux de mettre une couche carrée (en vente au rayon couches classiques) sous les fesses de bébé dans le siège auto afin de ne pas imbiber le siège en cas de grosses fuites.

Une fois l’apprentissage du pot acquis pour la journée, il pourra être temps d’enlever aussi les couches pour la sieste, puis pour la nuit. Pour certains enfants ces étapes seront quasiment simultanées, pour d’autres il faudra compter plusieurs mois voire plusieurs années avant de pouvoir enlever la couche la nuit.
N’oublions pas que chaque enfant à son propre rythme y compris dans l’apprentissage de la propreté ; ainsi même au sein d’une fratrie, les expériences face à l’apprentissage de la propreté sont différentes pour chaque enfant.