Anxiété et insomnies conséquentes :

L’attente est souvent source d’anxiété… alors comment ne pas avoir des pics d’anxiété lorsque l’on doit attendre pendant 9 mois !

Ainsi même au cours d’une grossesse la plus normale soit elle, la femme enceinte aura certainement à un moment ou à un autre une angoisse, une peur qui va soudainement l’envahir.

Des craintes qui peuvent être liées à sa propre santé mais aussi et c’est plus souvent le cas à celle de l’enfant à naître… sera-t-il « normal » ?, la grossesse va-t-elle aller jusqu’au terme ?… les questions sont multiples et les réactions de chaque femme sont très variables en fonction du vécu personnel, de la sensibilité, mais aussi de la capacité à ne pas généraliser un cas malheureux survenu à Madame X et raconté dans les détails la veille par la soi-disant meilleure amie…

Fragilisée en cette période de grossesse, la future maman est souvent très influencée par ce qu’elle lit, ce qu’elle entend, et le moindre symptôme ou la moindre divergence par rapport aux valeurs « normales » de référence annoncée par le gynécologue peut être source d’angoisse.

Des anxiétés et craintes qui viennent perturber le sommeil de la femme enceinte au point d’être la source de réelles insomnies à répétition.

Raison pour laquelle les insomnies sont souvent le lot du dernier trimestre de la grossesse : l’accouchement approchant, les questions et craintes affluent et viennent réveiller la future maman en pleine nuit avec une grande difficulté à retrouver le sommeil.

Des insomnies qui sont aussi aggravées par une position confortable de plus en plus difficile à trouver en fin de grossesse et par différents autres petits maux tels que les crampes, le mal de dos…

Que faire en cas d’insomnies ?

La plupart du temps, aucun traitement n’est nécessaire.

Si vous avez des angoisses, des peurs, le meilleur des remèdes est d’en faire part à votre gynécologue ou sage femme qui saura donner les réponses à vos questions et vous tranquilliser sur votre état de santé et celui de votre futur bébé.

Profitez également de vos séances de préparation à l’accouchement pour faire part de vos soucis à la sage femme.

Enfin si quelqu’un de votre entourage a la fâcheuse manie de vous raconter tous les malheurs dont elle (ou il ?) a eu vent en ce bas monde quant aux accouchements, grossesses… essayez de prendre vos distances et ne vous laissez pas déstabiliser : chaque cas est individuel et à moins que la personne en question soit un professionnel de la santé, mieux vaut ne pas l’écouter !

Si vous ne parvenez pas à retrouver le sommeil au beau milieu de la nuit, levez-vous prendre un verre d’eau ou de lait. Marchez un peu et retournez vous coucher. Evitez de rester trop longtemps à tourner et retourner dans le lit, vous risquez de faire davantage monter l’angoisse.

Une bonne hygiène de vie pourra par ailleurs limiter les insomnies en suivant des quelques conseils :

  • prenez un repas léger mais suffisant pour ne pas être réveillée par la faim
  • évitez la prise d’excitants tels que le café, le thé. Optez plutôt pour un verre de lait chaud
  • dormez dans une chambre calme et évitez les lieux surchauffés
  • relaxez-vous en écoutant de la musique, ou plongez-vous dans la lecture
  • prenez un bain moussant, pas trop chaud, avant d’aller vous coucher

Si malgré tous vos efforts, les difficultés et angoisses persistent, parlez-en à votre médecin.

Des alternatives médicamenteuses peuvent effectivement être adoptées.

Attention, vous ne devez en aucun cas pratiquer l’automédication : demandez conseil à votre médecin gynécologue qui vous prescrira éventuellement un traitement pour vous aider à retrouver le sommeil et à vous reposer en toute sérénité.